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La Chronique Ovine : La génétique pour lutter contre la résistance aux antiparasitaires

Plusieurs races ovines travaillent sur un nouveau critère de sélection. Il s’agit de la résistance au parasitisme interne, et en particulier aux strongles digestifs. Cette résistance est mesurée sur les jeunes béliers lors de leur passage en Station de Contrôle Individuel ou en Centre d’Elevage avant d’intégrer les centres d’insémination ou d’être commercialisés en élevages. Les animaux sont infestés par ingestion de larves de strongles. Celle-ci provoque une réponse immunitaire sans pour autant causer d’impact négatif sur la croissance et la santé des jeunes reproducteurs. Certains individus présentent un phénotype « résistant » et vont excréter peu d’œufs de strongles. D’autres de phénotype « sensible » excrètent beaucoup d’œufs. Et il est démontré que les béliers transmettent une part non négligeable de leur résistance à leur descendance. Les taux d’héritabilité varient de 0,20 à 0,35 selon les races ovines.

Parmi les races allaitantes qui travaillent sur ce critère, on peut citer sans être exhaustif : Rouge de l’Ouest, Causses du Lot, Mouton Charollais, Romane, Berrichon du Cher, Berrichon de l’Indre, Blanche du Massif-central, Solognote, Charmoise… Certaines commercialisent déjà des béliers, d’autres commencent à les sélectionner. Pour en savoir plus, des vidéos sont à votre disposition sur le site www.idele.fr en recherchant « vidéos paralut ».

 

Légende photo : la génétique est un des leviers pour lutter contre la résistance des strongles digestifs aux antiparasitaires

 

Les activités du CIIRPO sont financées par l’Union Européenne et les conseils régionaux Nouvelle-Aquitaine et Région Centre-Val de Loire

 

Laurence Sagot, Institut de l’Elevage/ CIIRPO

 

 

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