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La chronique ovine: Vers de nouveaux partenariats éleveurs/céréaliers

Le pâturage des intercultures dans les exploitations de grandes cultures par les brebis d’un éleveur voisin est une technique qui se développe. Ce partenariat est « gagnant/gagnant » pour les deux parties. Pour le céréalier, le fait d’envisager un pâturage le conduit à implanter 3 à 4 espèces fourragères à minima, choisies parmi les légumineuses, graminées, protéagineux et crucifères. Ces mélanges permettent de lutter plus efficacement contre les adventices, de restructurer le sol et de favoriser une plus grande production fourragère. Or, un couvert avec une production de 2 tonnes de matière sèche par hectare se traduit par 40 à 60 kg d’azote par ha sur la culture suivante et 15% de rendement en plus. Le pâturage n’a pas de conséquence négative sur la structure du sol. Le piétinement est en effet réduit du fait du faible poids des brebis.

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